Lecture; Endiablade de Boulgakov
Ce diable de russe m'a encore jeté par terre!
Mikhaïl Boulgakov consolide sa place tout en haut de ma liste d'écrivains préférés. Je viens de terminer la lecture de Endiablade ou Comment des jumeaux causèrent la mort d'un chef de bureau, plus une longue nouvelle qu'un roman, avec cent pages de délire absurde ou la bureaucratie russe prend les couleurs de Kafka et du Brazil de Terry Gilliam.
On ne peut résumer l'histoire d'Endiablade, comme on ne peut décrire le chef-d'oeuvre de Boulgakov , Le Maître et Marguerite. On ne peut que s'abandonner dans l'absurdité et la folie étalées par une prose sans faille. On lit cette suite d'aventures les sourcils froncés, on se gratte la tête, on sourit, puis on rit, tout haut, malgré les voisins de métro qui nous regarde apathiquement. Une fois le bouquin terminé, on reste ébahi et on crie sur tous les toits qu'un grand écrivain russe a vécu dans le quasi-anonymat au XXième siècle, mais que ses livres ont leur place aux côté des plus grands.
Il faudra que ma cousine ALC y regarde de plus près. Elle qui complète (ou qui a complété? Je ne lui pas parlé depuis quelques mois) son doctorat en littérature, m'a fait cadeau l'automne passé du bouquin à la base de sa thèse, Des choses cachées depuis la fondation du monde de René Girard. Je n'ai pas tout lu ce bouquin touffu, mais quand même assez pour saisir que la thèse de Girard repose sur ce qu'il nomme la mimésis dans l'origine des conflits. Il reprend souvent l'exemple des jumeaux pour illustrer ses propos. De plus, son oeuvre fouille les mythes et le religieux. Alors, évidemment avec un titre commme Endiablade ou Comment des jumeaux causèrent la mort d'un chef de bureau, voilà une piste à explorer.
Mikhaïl Boulgakov consolide sa place tout en haut de ma liste d'écrivains préférés. Je viens de terminer la lecture de Endiablade ou Comment des jumeaux causèrent la mort d'un chef de bureau, plus une longue nouvelle qu'un roman, avec cent pages de délire absurde ou la bureaucratie russe prend les couleurs de Kafka et du Brazil de Terry Gilliam.
On ne peut résumer l'histoire d'Endiablade, comme on ne peut décrire le chef-d'oeuvre de Boulgakov , Le Maître et Marguerite. On ne peut que s'abandonner dans l'absurdité et la folie étalées par une prose sans faille. On lit cette suite d'aventures les sourcils froncés, on se gratte la tête, on sourit, puis on rit, tout haut, malgré les voisins de métro qui nous regarde apathiquement. Une fois le bouquin terminé, on reste ébahi et on crie sur tous les toits qu'un grand écrivain russe a vécu dans le quasi-anonymat au XXième siècle, mais que ses livres ont leur place aux côté des plus grands.
Il faudra que ma cousine ALC y regarde de plus près. Elle qui complète (ou qui a complété? Je ne lui pas parlé depuis quelques mois) son doctorat en littérature, m'a fait cadeau l'automne passé du bouquin à la base de sa thèse, Des choses cachées depuis la fondation du monde de René Girard. Je n'ai pas tout lu ce bouquin touffu, mais quand même assez pour saisir que la thèse de Girard repose sur ce qu'il nomme la mimésis dans l'origine des conflits. Il reprend souvent l'exemple des jumeaux pour illustrer ses propos. De plus, son oeuvre fouille les mythes et le religieux. Alors, évidemment avec un titre commme Endiablade ou Comment des jumeaux causèrent la mort d'un chef de bureau, voilà une piste à explorer.
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