Fébrilité

Depuis une couple de jours je me sens tout drôle. Mes enfants sont comme des dynamos et je ne peux pas m'en plaindre car je ressens la même fébrilité. Sans doute les premiers flocons conjugués à mon état de chômeur. Je suis allé à l'épicerie hier et il s'en est fallu de peu pour que je fasse des sprints dans les allées, pour faire rire ma blonde, comme quand on était ado. Et je regarde mes patins et j'ai hâte de les sortir de la poussières, pour avoir l'air fou sur la patinoire extérieure du village. Ben oui! Je suis québécois pure-laine, mais pure anti-conformiste: je nage comme un poisson, je peux tenir mon bout sur un terrain de rugby dans n'importe quel pays, mais je patine comme, ben comme un nageur-rugbyman hors de l'eau (?).

Bref, j'ai aussi bien hâte d'aller glisser sur la neige avec les mousses (le top c'est après souper, dans la noirceur boréale; nous avons la pente et le monde à nous seuls) et le grand ado attardé en moi est en pâmoison devant ce bijou. Wow!

Évidemment, la vie fait que quand on est en chômage on a le temps d'aller jouer dehors plusieurs heures par semaine, mais que l'achat d'un jouet à 399 euros n'est pas dans les priorités.