Le vélo sans petite culotte

jeudi, août 04, 2005

Le blues me guette

Je me rappelle un exercice à l'université, il y de cela plusieurs années, où on devait se placer en équipe avec des gens qu'on ne connaissait pas, c'était en début de Bac. On devait ensuite écrire notre première impression des autres. Unanimement, on me désigna comme le cool, le relax, calmos, mollo... Vous voyez le genre.

Je suis de façon générale assez calme. Je suis aussi ricaneux, optimiste et je vois à peu près toujours le bon côté des choses. Mais, parfois, le blues me guette...

Je lis beaucoup sur le monde, et je regarde le téléjournal et franchement des fois je déprime un brin. Et il n'y a pas que les grosses nouvelles, il y aussi les drames personnels qu'on côtoit et qui finissent par prendre le dessus sur mes lunettes roses. Et c'est sans parler d'atrocités qui se passent la nuit chez mes voisins...

Heureusement, j'ai la chance d'avoir une vie de famille idyllique qui me remonte le moral. Mais si je suis seul quand le blues attaque, si la déprime me guette dans un moment de solitude, j'ai un remède quasi-infaillible. J'introduis l'album The Definitive Collection du grand Stevie Wonder dans le walkman. J'accotte le volume dans la nut, et je repasse les tounes 14 et 15 autant de fois qu'il le faut. I Wish et Sir Duke. Du prozac pour vos oreilles.