Le vélo sans petite culotte

lundi, février 06, 2006

Cash. Johnny Cash.

Kicking and a' gouging in the mud and the blood and the beer.


J'ai découvert Johnny Cash il y a une couple d'année quand j'ai vu un jeune chansonnier, Olivier Bolduc-Coutu, en première partie d'un show de Yann Perrau. Je vois grâce à Google que ce jeune homme a un band hommage à Cash. Quand je l'ai vu, il s'est pointé seul avec sa guitare et m'a envoûté. En l'espace de quelques minutes j'étais devenu un fan de Cash.

Je me rappelle particulièrent la toune A boy named Sue. Il y a une couple de mois j'ai acheté cet album, 1955-2003: The Legend of Johnny Cash. On y trouve une version de A boy named Sue enregistrée live à la prison de San Quentin.

La chanson raconte l'histoire d'un garçon affublé du prénom féminin de Sue. Il n'a pas connu son père mais il jure de le retrouvé pour le tuer pour l'avoir forcé à endurer une vie avec un prénom de fille. Les paroles sont très drôles mais plutôt violentes. Et cette violence trouve écho dans les réaction de la foule sur l'enregistrement. San Quentin est une prison à sécurité maximale et quand Cash chante:
Some gal would giggle and I'd get red
And some guy'd laugh and I'd bust his head,
I tell ya, life ain't easy for a boy named "Sue."


ou quand il retrouve son père et lui crie:

And I looked at him and my blood ran cold
And I said: "My name is 'Sue!' How do you do!
Now your gonna die!!"


quand il chante ses mots très durs, la foule de prisonniers hurle son approbation et on sent qu'ils comprennent trop bien le langage!

Mettez-la main sur cet enregistrement et écoutez bien, particulièrement après ces paroles:
Well, I hit him hard right between the eyes
And he went down, but to my surprise,
He come up with a knife and cut off a piece of my ear.


On entend clairement une voix s'élever au-dessus des autres et on sait que ce type n'est pas à l'ombre pour évasion fiscale...