Une étoile est née
On le prédisait depuis la parution récente de son premier roman: Jonathan Littel a reçu cette semaine le prix Goncourt pour 'Les Bienveilllantes'. Le Nouvel Observateur remet à la une de son édition électronique la critique du roman, parue plus tôt cette année. Wow! Le personnage est impressionnant. J'ai bien hâte de m'attaquer à sa brique.
Extrait de la critique de Jérôme Garcin, rédacteur en chef du service littéraire du Nouvel Observateur:
Extrait de la critique de Jérôme Garcin, rédacteur en chef du service littéraire du Nouvel Observateur:
Pendant cent vingt jours, Jonathan Littell, ce militant de la paix que la guerre révèle, a donc tenu la plume de Max et noircit, à la main, plus d'un millier de pages.
Jamais il n'a été effleuré par le doute, ni dégoûté par les abjections qu'il accumulait. Il dit avoir emprunté à Kafka sa détermination à raisonner l'absurde et l'ignominieux. Imprimé, le roman compte 900 pages grand format, petit corps, soit 2,5 millions de signes. Il a choisi de l'écrire directement en français, parce que c'est la langue de sa culture et de ses deux maîtres : Flaubert, pour la fresque historique, Stendhal, pour la promptitude du trait. « Salammbô » et la « Chartreuse ». Des classiques auprès desquels il va prendre place.
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