Lectures: Monsieur Roth, enchanté de vous connaître
Deception est le premier roman de Philip Roth que je lis. Je vais tout de suite me précipiter à la librairie pour me faire un stock de Roth, quitte à faire attendre mes autres livres qui s'empilent sagement.
Le roman expose par touches succesives une aventure extra-conjugale menée par un homme et une femme sur plusieurs années. Banal. Pourtant après 9 pages exactement, je levais les yeux aux ciel et me disant tout bas: "Oooooh this is brilliant!" Toute l'histoire nous est racontée par des dialogues. Que des dialogues. Aucune description, ni discours intérieur, ni narration. Nous découvrons les personnages et leur histoire par le biais d'une suite de dialogues. Mais quels dialogues! Perle par-dessus perle, intelligence et émotion, drôle et tragique, mes amis, on tombe dans les ligues majeures. Les suites de dialogues se suivent sans rapport nécessairement évidents, parfois sur plusieurs pages, parfois trois ou quatre répliques. Mais lentement, une progression dramatique s'impose dans cet échaffaudage de guillemets et on a droit à une véritable chute dramatique dans les dernières pages . Un cadeau à faire à ses neuronnes.
Par ses chroniques de l'adultère, Roth résussit à aborder des thèmes vastes comme l'anti-sémitisme et la place de la réalité dans la littérature. Voyez-vous, son personnage masculin est un écrivain juif bien en vue prénommé Philip. De plus, ce livre a été écrit juste après The Facts (1988) et juste avant Patrimony (1991), et Operation Shylock (1993). Ces trois autres oeuvres ont des sous-titres les désignant comme auto-biographiques, le lecteur est donc amené à douter de la part de la réalité dans le roman, et cette ambiguité sert à merveille le récit du roman.
Vous allez trouver que je suis un peu trop bon public avec mes critiques tout en points d'exclamations. Boulgagov!!! Saramago!!! Greene!!! Roth!!! Mais je vais être honnête avec vous, à date j'ai blogué mes coups de coeur et que je n'ai pas parlé de mes lectures plus ordinaires... Un gars positif, votre humble serviteur. Bref, j'ai adoré Deception.
Prochain billet lectures prévu: un compte-rendu de ma re-lecture de Trou de mémoire d'Hubert Aquin. Époustouflant roman d'un écrivain qui méritera sa part de points d'exclamation. On s'en reparle.
Le roman expose par touches succesives une aventure extra-conjugale menée par un homme et une femme sur plusieurs années. Banal. Pourtant après 9 pages exactement, je levais les yeux aux ciel et me disant tout bas: "Oooooh this is brilliant!" Toute l'histoire nous est racontée par des dialogues. Que des dialogues. Aucune description, ni discours intérieur, ni narration. Nous découvrons les personnages et leur histoire par le biais d'une suite de dialogues. Mais quels dialogues! Perle par-dessus perle, intelligence et émotion, drôle et tragique, mes amis, on tombe dans les ligues majeures. Les suites de dialogues se suivent sans rapport nécessairement évidents, parfois sur plusieurs pages, parfois trois ou quatre répliques. Mais lentement, une progression dramatique s'impose dans cet échaffaudage de guillemets et on a droit à une véritable chute dramatique dans les dernières pages . Un cadeau à faire à ses neuronnes.
Par ses chroniques de l'adultère, Roth résussit à aborder des thèmes vastes comme l'anti-sémitisme et la place de la réalité dans la littérature. Voyez-vous, son personnage masculin est un écrivain juif bien en vue prénommé Philip. De plus, ce livre a été écrit juste après The Facts (1988) et juste avant Patrimony (1991), et Operation Shylock (1993). Ces trois autres oeuvres ont des sous-titres les désignant comme auto-biographiques, le lecteur est donc amené à douter de la part de la réalité dans le roman, et cette ambiguité sert à merveille le récit du roman.
Vous allez trouver que je suis un peu trop bon public avec mes critiques tout en points d'exclamations. Boulgagov!!! Saramago!!! Greene!!! Roth!!! Mais je vais être honnête avec vous, à date j'ai blogué mes coups de coeur et que je n'ai pas parlé de mes lectures plus ordinaires... Un gars positif, votre humble serviteur. Bref, j'ai adoré Deception.
Prochain billet lectures prévu: un compte-rendu de ma re-lecture de Trou de mémoire d'Hubert Aquin. Époustouflant roman d'un écrivain qui méritera sa part de points d'exclamation. On s'en reparle.
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