Le vélo sans petite culotte

vendredi, juin 30, 2006

Viva Brasil!

J'aime le Brésil et les Brésiliens. J'ai visité le Brésil dans la jeune vingtaine, sac au dos avec un de mes frères et un ami d'enfance. C'était en 1991 et j'y pense encore régulièrement. Les Brésiliens ont un sens du party et de la bonne humeur inégalés. Et des sourires. Et les Brésiliennes... (soupir) D'ailleurs, régulièrement, les hommes qu'on rencontrait nous demandaient: "Première fois au Brésil? Vous aimé? Et nos femmes!? Elles sont pas belles nos femmes!?"

Demain à la Coupe du Monde, Brésil-France, vai con Deus La Seleção!

PS: Si vous êtes à Montréal, ça se passe au Bayou Brasil. Petite anecdote en passant. Juste avant mon mariage, ma fiancée fut entraînée dans les rues de Montréal pour le traditionnel shower par sa gang de filles. Elles ont soupé au Bayou Brasil et un jeune Brésilien d'une douzaine d'années, fils d'un employé ou des proprios, a flirté la fiancée! Il lui a fait des yeux doux et lui a dit: "Si jamais ça ne marche pas ton mariage, tu viendras me voir." Pur Brésil.

Allez les Bleus!

Et vive la France! J'aime la France et les Français. J'ai passé un été en Charentes à l'âge de 11 ans chez Pascale, une globe-trotter de 26 ans que ma famille avait hébergée lors de son passage au Québec. C'était en 1980. J'ai maintenant 37 ans, Pascale 52. Depuis j'ai joué au rugby avec des Français, j'ai travaillé avec eux, et dans un cas comme dans l'autre, je m'en suis fait des amis. Demain 15h00, contre le Brésil: Allez les Bleus!

PS: J'adore les Français mais j'ai toujours trouvé qu'en sports ils ont un petit côté loser, même quand ils sont forts! Question d'image et d'attitude. Prenez les surnoms, les autres nations ont Der Bomber, Tiger, The Great White Shark, The Great One, et bien sûr le Rocket. Les Bleus? Titi, Tutu, Zizou... Enfin... "Allez Zizou!"

PPS: Quand je pense qu'un blogueur québécois sera présent live!

mercredi, juin 28, 2006

Folamour de la vraie vie

Tiré de Wired, Nuclear Apocalypse Near Misses. Decription de huit incidents qui ont failli déclencher une guerre nucléaire. Ça me fait penser que je suis dû pour revisionner une de mes films préférés. Citation tirée du film (avec votre plus bel accent texan):
Well, boys, I reckon this is it - nuclear combat toe to toe with the Roosskies.


(via the good folks of Snarkmarket)

jeudi, juin 22, 2006

Gougounes et fusillades




Le port de la gougoune en milieu urbain... Vraiment je suis du type vivre et laisser vivre. Je suis imperturbable face aux accoutrements des mes concitoyens. Vous pouvez venir travailler pieds nus si ça vous tente. Pourtant je m'interroge sur le port de la gougoune en milieu urbain. Pas pour dénoncer, mais parce qu'après avoir contemplé la question moins de 10 secondes ma décision était prise: moi la gougoune en ville? Jamais!

Je porte régulièrement la sandale de type Teva, qu'on attache avec le velcro et qui fait le tour du pied. Parfois même au bureau. Tous vous diront que Bergeron est très relax et se fout des apparences, alors pourquoi le port de la gougoune m'apparaît impossible? Ça me chicottais vraiment. Je pensais que le confort était mon frein numéro un. La dernière fois que j'ai porté la gougoune, je devais avoir 12 ans et j'haïssais ça, et mon souvenir en est nu d'inconfort. Puis en y pensant bien comme il faut j'ai réalisé un point important, ce n'est pas temps une question d'inconfort au repos, ou même à la marche, mais c'est l'inconfort de savoir que je peux pas me mettre à courir ou à sauter quand je porte des gougounes. La gougoune libère le pied, mais emprisonne le coureur!

Je suis aux yeux des gens qui me connaissent comme aux yeux des gens qui me rencontrent la première fois quelqu'un de très cool. Pas stressé. Relax. Pourtant. Laissez-moi vous avouer un de mes secrets. Depuis aussi loin que je me rappelle, je suis toujours en train de planifier le worst case scenario. Assis dans l'autobus, je ne ferai jamais reposer mon bras coincé entre 2 sièges, car si on a un accident, il se casserait tout de suite. Je ne laisse pas trainer d'objet en métal dans l'auto pour les mêmes raisons. Je m'intéresse vraiment aux cartes qui indiquent les sorties de secours. En bateau, je planifie mes réactions en cas de naufrages! En auto, je me repasse régulièrement en tête des scénarios (scénarii?) d'évacuation de la famille en cas de feu ou d'innondation...

Or en gougoune, on l'a vu, point de salut! Comment tu poursuis un mécréant en gougoune? Comment fuir une avalanche ou traverser René-Lévesque sur la jaune en gougoune? J'exposais ma théorie en famille dimanche passé et on se payait un peu ma tête jusqu'à ce que mon frère M sauve ma face: "Comme quand on s'est fait tiré dessus au Brésil!" Ma mère a crié "Ahhhh! Parle pas de ça!" Elle n'aime pas les histoires où ses fils sont pris dans une fusillade. Mais tant pis pour ma mère (c'était la fête des pères et mon père avait l'air d'apprécier l'histoire). Nous avons été pris dans un fusillade, dans notre fuite, mon frère a été ralenti par le bris d'une de ses belles gougounes! Nous avons testé ma théorie et effectivement, le port de la gougoune aurait pu nous être fatal.

Je sais que je peux avoir l'air vieux jeu. Je sais que le mâle Alpha de la blogosphère made in Quebec porte fièrement la gougoune, mais je persiste: SVP pour notre sécurité à tous gardons la gougoune pour les douches publiques et la plage. D'ailleurs je pose la question: est-ce qu'on marche les fesses serrées à cause du port de la gougoune, ou est-ce que la gougoune n'attire que les gens qui marchent les fesses serrées? Ah, mais je pense que c'est ni l'un ni l'autre et que l'adepte de la gougoune marche ainsi car son inconscient sait qu'il court un grand danger.

mardi, juin 20, 2006

Un dimanche à la piscine à Kigali.

J'ai lu ce roman il y a quelques semaines et ça m'a soufflé. J'ai adoré. On y suit la descente en enfer du Rwanda en parallèle avec la naissance d'une histoire d'amour. La trame on la connait,800 000 morts en 3 mois. Systématiquement tués avec les moyens du bord très low-tech: un par un, à la machette. L'auteur, Gil Courtemanche, nous amène par la main dans l'horreur la plus complète, mais étrangement, l'amour, la compassion et la vie se pointent le bout du nez à chaque tournant.

La littérature réussit encore une fois à donner un sens à des faits étourdissants. Je consomme énormément d'information, et le Rwanda est un sujet qui me fascine depuis les tristes événement de 1994. Pourtant, je ne suis jamais arrivé à saisir le sujet avant d'avoir lu ce roman. La fiction met des émotions et nomme des noms. On passe plusieurs heures à accompagner des personnages pour s'imprégner de leurs histoires, puis on referme le livre et, quand c'est bien fait, la lumière est faite pour de bon. Même si cette lumière est faite sur la noirceur d'une guerre sale.

Il m'arrive présentement la même chose, c'est-à-dire la lecture d'une fiction éclairante, avec un roman de l'auteur grec Stratis Mirivilis, The Mermaid Madonna. L'action se passe dans le petit village Skala dans les années 1920. Or, c'est le village d'origine des parents de ma belle-soeur qui y a encore tout plein de famille. Un des lieux principaux du roman, la taverne The Mulberry Tree, appartient aujourd'hui au cousin de ma belle-soeur. Je lis ce roman et je comprend intimement tout plein de choses que je ne faisais qu'entrevoir dans les photos familiales et le histoires de ma belle-soeur. Mais, je n'ai pas fini le bouquin, on s'en reparlera...

vendredi, juin 16, 2006

GoogleBeer

Best Google hack ever! PubQuest. Trouvez un pub qui sert sa propre bière, ou une micro-brasserie sur la carte Google. Pour les US et BC. Il faut que quelqu'un s'implique et qu'on ajoute le Québec à la map! On commence avec un favori sentimental le Lion's Pub à Lennoxville...

Bon OK, trève d'immobilisme, au Québec on peut encore faire de grandes choses! J'envoie un email pour savoir comment faire pour ajouter le Québec et je vous redonne des nouvelles. Bon week-end!

Bill Gates révise votre document (le compteur de fucks aiguise son crayon)

Joel de Joel on Software a une super plume. C'est un informaticien d'expérience qui a sa compagnie de logiciel à NY. C'est aussi un ancien de Microsoft qui a travaillé comme "Program Manager" sur Excel. C'est lui qui a monté les spécifications techniques (les specs) de ce qui deviendra VBA. 500 pages de document qu'il a dû réviser avec Bill Gates en personne dans ce qu'on appellait les BillG Reviews. Il donne les détails de comment ça se passait dans son article My First BillG Review
. Super cool!

Il y avait tout plein de bigshots au meeting et Joel avait un gars de son équipe présent pour compter les fucks dits par Bill. Moins il y de fucks, mieux c'est. Voici la fin du meeting tel que décrit par Joel:
Finally the killer question.

"I don't know, you guys," Bill said, "Is anyone really looking into all the details of how to do this? Like, all those date and time functions. Excel has so many date and time functions. Is Basic going to have the same functions? Will they all work the same way?"

"Yes," I said, "except for January and February, 1900."

Silence.

The f*** counter and my boss exchanged astonished glances. How did I know that? January and February WHAT?

"OK. Well, good work," said Bill. He took his marked up copy of the spec

...wait! I wanted that...

and left.

"Four," announced the f*** counter, and everyone said, "wow, that's the lowest I can remember. Bill is getting mellow in his old age." He was, you know, 36.



Vraiment une lecture fascinante. Peut-être disponible un jour en français, Joel a monté un wiki sur son site pour permettre à ses lecteurs de traduire ses textes, il y a plusieurs textes en français.

jeudi, juin 15, 2006

rendez-vous manqués

Paige m'a fait découvrir une petite mine d'histoires vraies de rendez-vous manqués. C'est sur craigslist.com, dans la section missed connections. Les gens y recherchent des personnes croisées au hasard de la ville, ou d'anciennes connaissances perdues de vue. Exemples:
I was leaving les Francofolies last night in the middle of the show. You, brunette, long beautiful black hair and amazing eyes. Is there a chance you are reading this?

It was the late 70s I met you on the Bus from Boston to Motreal you bailed me out. I stayed a weekend you did the same here. I still have the poems you sent me I hope you have had a good life and you are well. I think of you now and again and wonder what if I had traveled that road.

lundi, juin 12, 2006

There’s a fine line between bombing and marketing

Scott Adams on El-coodah, martyrdom, bombing and marketing.

Bye bye Vit

Un de mes blogs préférés ferme boutique, au sommet de son art et avec un dernier billet à la hauteur. Vitriolica web's ite nous dit bye bye... Heureusement, la blogueuse derrière nous promet un autre blog, sous une autre forme, pour bientôt. So long Vit...

vendredi, juin 09, 2006

Le franglay de Zoe eh de retoor

Avek un projay de dicsionnair un franglay.

jeudi, juin 08, 2006

Tambours, trompettes, gâteau avec une fille dedans, où êtes-vous?

J'ai passé tout droit. Tellement nul pour me rappeller des anniversaires que celui de LVSPC, m'est passé sous le nez. Hier donc, c'était le premier anniversaire de mon humble blog. Pour souligner le jalon, re-citons Martin Léon, un an et un jour plus tard:
C'est ça qui est ça.

mercredi, juin 07, 2006

Il avait vraiment faim de ballon.

Portrait de Ronaldinho par Agence France-Presse ce matin dans le cahier Sports de La Presse, C'était écrit dans le ciel. On y raconte les débuts du jeune footballeur à Porto Allegre alors qu'il jouait au foot en gymnase et que les supporteurs des équipes adverses tombaient sous le charme et finissaient par l'applaudire comme un des leurs.

Un de ses premiers coaches confirme que son sourire légendaire n'est pas de la frime; Ronaldinho n'a jamais eu la grosse tête et il faisait la fête dans les autobus d'équipe en jouant des percussions.

On aurait aimé voir ce jeune prodige à l'époque... mais on peut: il y a des vidéos! Allez sur Joga Bonito , cliquez sur Joga TV et à droite sous "Publicités" sélectionnez "Ronaldinho - Joie" et admirez...

mardi, juin 06, 2006

Intellexuelle nous demande un petit mot d'encouragement

Soyez gentil, allez dire bonjour à Chloé

lundi, juin 05, 2006

J'adoooOOOOOOoooooore....

.... regarder danser les gens!


Au Louxor.

Prédiction: cette toune sera le succès de l'été chez les Bergerons. "Je coupe le son..." mes enfants vont se bidonner!.

vendredi, juin 02, 2006

As far back as i can remember i always wanted to be a gangster

Il y a deux façons de rire à gorge déployée. La première consiste à se renverser la tête vers l'arrière et se termine souvent par une tape sur les cuisses au retour de la tête dans son axe normale. C'est la manière retenue par les gens de théâtre quand ils ont bu du vin rouge. Les gens qui rient de cette façon me font rire.

La deuxième façon consiste à garder la tête droite et de laisser tomber la mandibule (mâchoire inférieure) sur sa poitrine. Ce mouvement peut être accompagné par un écarquillement des yeux. C'est la manière retenue par Ray Liotta dans sa personnification du gangster Henry Hill dans le film Goodfellas. Les gens qui rient de cette façon me font peur.

À voir. Et revoir. Et à lire.

jeudi, juin 01, 2006

Michel Hitler

Le trailer de C.R.A.C.Y. en allemand!

On y voit, entre autres, la scène où Michel Côté gifle son fils sous la pluie, et de le voir gueuler comme ça en allemand, on a le goût de le traiter de mon insulte préférée: Fasciste!

Et on a le goût de retourner lire souvent Émilie en Australie qui nous fait découvrir ce lien.

Stephen Harper mange des bébés! (encore?)

La Presse nous dit aujourd'hui que Stehen Harper mange des bébés!

Mais si vous m'avez lu le mois passé vous le saviez déjà...