Le vélo sans petite culotte

vendredi, juillet 29, 2005

My God it's big!

It's a Big Ad

Via G'day Mate (Mk III)

Stephen, es-tu là?

J'aimerais vraiment que Stephen Harper vienne faire un tour sur LVSPC car j'aimerais qu'il lise mes petits messages en forme de main tendu. Allons, Stephen, nous ne mordrons pas. Nous sommes même assez rigolos si tu oublies les menaces de séparation et/ou excommunion. Alors, après une suggestion de musique, j'invite Stephen and his friends à aller voir cette photo sur le blog d'Emily. Remarquez comme Gay Street est à droite. À droite toute, Stephen!

Laissons les Danois tranquille.

D'abord Gagliano, ensuite nous préparons une invasion, vraiment, les Danois vont commencer à le prendre personnel. Allez voir fjordman pour un petit cours de géopolitique scandinave. Fjordman a choisi son camp: Jihad for Greenland!

jeudi, juillet 28, 2005

Je suis un nerd

Ce matin en entrant dans le métro, la première personne que je croise est une jolie brunette d'à peu près 20 ans qui arbore un t-shirt brun avec l'inscription: "I love nerds". Je pense qu'elle m'a souri un peu. Je suis un nerd.

Un petit billet pour les développeurs. Tiré de The Industrialization of Software, une liste de vérités sur le développement d'applications. La liste est de Paul Kimmel.


Software Development Truism’s:

1. It is still the Wild, Wild West out here and anything goes.
2. When someone says the schedule is going to be missed, they are never lying.
3. Change is a constant, but people will seldom thank you for changing their code.
4. A lot of bad software is being written by people who don't read.
5. People believe too much of what they read.
6. Authors are not smarter than the rest of us; they just read more.
7. Managers should not make technical decisions, but do.
8. If a manager says I am not technical, be prepared to spend a lot of time explaining things to them so they can make decisions they shouldn't be making.
9. Managers hire experts and ignore them all the time.
10. Messengers get shot more often than not.
11. Leaders have to lead; sometimes you will look behind you and find that someone is actually following.
12. You are the best programmer.
13. Programmers hate to read another programmer's code; if they volunteer to review your code, it is not to do you a favor.
14. There really are programmers ten times faster than everyone else.
15. Every man is in some way my superior, as long as he doesn't keep reminding me.
16. Programmers are emotionally attached to their code, but never say this out loud.
17. Many programmers are intellectual bullies and egomaniacs.
18. Everyone talks about constructive tension but doesn't want you disagreeing with them.
19. Benevolent dictators build the best software.
20. Decisions are, more often than not, emotional.
21. The mean time between the time you start speaking and someone flipping the bozo bit on you is ten seconds.

[...]Flipping the bozo bit means to make a mental note that a particular person is a bozo and everything they say in the future should be ignored or looked upon as the meanderings of a slightly annoying, occasionally amusing child or a drunken uncle.

mardi, juillet 26, 2005

chatouille pieds sans culotte et les voisines nues et tatouées de Joel Stein

Comme l'exprime si éloquemment Jérôme, les bloggers peuvent suivre l'origine des visiteurs sur leurs blogs. Jérôme s'étonne et se désole que son blog attire des amateurs de chatouille pieds. En cela, son étonnement et le billet qu'il en tire, il me scoop un peu, car j'allais partager avec vous l'origine mystérieuse de certains de mes visiteurs.

Évidemment, le titre même de mon blog provoque des erreurs d'aiguillages. Mon blog sort dans plusieurs recherches qui incluent les mots clé +sans +culotte. Imaginez la déception de ces (curieux) internautes curieux. Depuis 2 jours , j'ai eu 2 visiteurs (ou un seul qui a remis ça) qui sont tombé sur ma page en faisant une recherche sur "Japan culotte". Je n'ose pas faire la même recherche, je suis au bureau. S'agit-il d'un groupe punk de Lévis? Finalement, un autre bon générateur d'achalandage (soyons positifs) est mon billet sur les les voisines nues et tatouées de Joel Stein. Je pense qu'il existe un magazine qui s'appelle "mes voisines nues". Curieux nom. Mais qui suis-je pour parler.

MUMMMMMMYYYYYYYYY!

Aujourd'hui, Vitriolica nous offre un autre de ses superbes dessins web pour illustrer son incapacité à relaxer. Ça me fait penser à quelqu'un qui m'est très chère et qui a enfanté trois autres quelques uns qui me sont tout aussi chers (c'est à dire incommensurablement chers) et qui parfois sont la cause de l'incapacité de relaxer de ma très chère (la première des 4 pour ceux qui gardent le compte).

Une seule façon de relaxer vraiment pour une mère: la fuite. Alors on se planifie ça, chère? Un long week-end à Ogunquit, on devrait décrocher au moins une couple d'heures.

lacets

Pour garder ce blog en équilibre entre sujets sérieux et billets futiles: 24 Different Ways To Lace Shoes.
via kottke

Certains Londoniens ont un peu peur, quand même.

Sur Wherever You Are, un autre blog anglais que j'aime bien, un Londonien passe aux aveux:
So I'm coming out of the closet. I'm a little bit scared. Anyone else care to admit it?

lundi, juillet 25, 2005

Cuisine

Je viens de découvrir un trésor de blog, C'est moi qui l'ai fait!, tenu par une passionnée de cuisine qui nous offrent une tonne de recettes et de liens touchant les plaisirs de la table.


Via le Wiki de Loic LeMeur.

vendredi, juillet 22, 2005

Welcome!

Welcome to Zombo.com
via entre autre chose

jeudi, juillet 21, 2005

La fin du pétrole

Un autre blogger québécois, JH, qui s'intéresse à la fin du pétrole.

Sleeples in Sudan

Je vous redirige encore vers Global Voices Online pour le portrait d'un blog, Humanitarian hijinks , en direct des camps de réfugiés du Soudan. La blogueuse, qui veut garder l'anonymat pour ne pas se faire expulser du pays, signe son blog Sleeples in Sudan. Lecture dérangeante mais essentielle. À ce sujet, voici un autre lien, Sudan: The Passion of the Present, via Snarkmarket.

Je blog depuis une couple de mois seulement, et je cherche encore ma voix. Quand j'affiche des billets sur le Darfour ou sur Bagdhad
entre des cartoons de nerds et des commentaires littéraires, je me pose des questions. À quoi ça rime? Mes quelques lecteurs vont-ils me suivre? Pour l'instant ça me semble encore confus, bien que je me raisonne en me disant que ça représente quand même à peu près l'idée de départ de mon projet de blog: partager mes idées, mes coups coeurs, etc.

J'espère que vous me suivez.

mercredi, juillet 20, 2005

batteries not included

Disponible en magasin: une figurine de Invisible Jim, l'homme invisible.

Merci à B-Man pour le tuyau.

J'adore le nom de la compagnie: "What-if-Atlas-got-an-itchy-bum" Corp. J'aimerais voir le logo!

ma prochaine job?

Google recrute pour un nouveau site. Mais je me demande si je pourrais trouver une école française pour les enfants. Côté rugby cependant, je pourrais partir une équipe et retrouver ma vitesse d'antan!

Pour une carte Google du nouveau site, zoomez à fond.

Via CFD

mardi, juillet 19, 2005

Nerd sharks

Évidemment, les requins nerds surfent sur Mac.

lundi, juillet 18, 2005

Secrets in Baghdad

Quand je blog je risque qu'on se moque de mon orthographe, à Baghdad un blog, Secrets in Baghdad, a mené à l'arrestation de son auteur, Khalid Jarrar. Global Voices Online suit le dossier pour nous, entre autres grâce au blog de Raed Jarrar, le frère du blogueur emprisonné.

Jalousie

Ma ligne de métro passe par l'Île Sainte-Hélène où se déroule les Championnat du monde de natation. Ce matin j'ai croisé une dizaine de nageurs australiens en route vers la piscine. Ils étaient grands, blonds, racés et marchaient avec cette dégaine inimitable de l'athlète de haut niveau au corp parfaitement en forme. Ils croisaient la masse de travailleurs et de touristes en route vers le centre-ville et semblaient faire partie d'une autre espèce animale. Toutes les femmes et plusieurs hommes frémissaient à leur passage.

J'étais jaloux! Pas du regard des autres, mais du bien-être que la forme physique apporte à ce niveau d'entraînement. Il y a de cela très longtemps, j'ai fait de la compétition de natation très sérieusement. Si je n'avais pas le talent pour atteindre les championnat du monde, j'avais un régime d'entraînement aussi sérieux que les grands champions et j'étais au sommet de ma forme. J'ai déjà été l'athlète à la démarche nonchalante et au cardio exceptionnel. 20 ans plus tard et 20 kilos en plus je me rappelle.

micro impartition en Inde

D'après cet article de Times of India, des programmeurs américains font faire leur code par des Indiens pour une fraction de leur salaire. Si on croit le témoignage d'un programmeur lu sur Slashdot (attention: les programmeurs sur Slashdot sont aussi crédibles qu'un vendeur d'autos usagées racontant son dernier voyage de pêche), il payerait 12 000$ de son salaire annuel de 67 000$ à un programmeur indien pour qu'il fasse son boulot à sa place. L'Américain passe 90 minutes par jour pour superviser le travail et l'employeur croit qu'il travaille à domicile.

Ce concept a été développé maintes fois en joke lors de nos lunches au bureau.

via kottke

vendredi, juillet 15, 2005

《。》

Un auteur chinois a passé un an à écrire ce "roman":

:?

:!

“‘……’”

(、)·《,》

;——



Le titre est 《。》et il semble que ce soit une touchante histoire d'amour. En passant, il offre 140,000 yuan (US$16,900) au premier lecteur qui le décodera.

via MoorishGirl

12 choses a faire pour passer le temps chez Wal Mart

Sur le blog d'Anne-Marie.

Mes 3 préférées dans l'ordre: 1, 9 et 8.

citation; George Bernard Shaw

Tiré de Good Quotes

The power of accurate observation is frequently called cynicism by those who don't have it.

Julio Cortazar

Global Voices Online me réjouit. Aujourd'hui j'y puise ce billet sur un écrivain argentin, Julio Cortazar, que je ne connais pas. Je google Cortazar et je tombe sur cet extrait: Instructions pour monter un escalier. Très prometteur! Je sens que ça plaira à Bogdan El Dude, s'il ne connait pas déjà.

Le billet est tiré d'un blog publié par un Américain installé à Buenos Aires. J'ai visité cette ville en 1991, lors d'un périple sud-américain avec un de mes frères et notre grand chum LS. J'ai gardé de bons souvenirs de mon court séjour dans cette ville et le blog Buenos Aires, City of Faded Elegance offre un point de vue intéressant en anglais.

jeudi, juillet 14, 2005

se lancer en affaire

Pour mes potes The Duke et AD avec qui je causais de ce sujet au café ce matin: Try, Try Again (via Rob Hyndman), et How to Make a Million Dollars (via Kottke).

1758 militaires américains ça ressemble à quoi?

En date du 14 juillet 2005, 1758 militaires américains ont perdu la vie en Irak. Malheureusement cette page web qui nous montre ce que ça représente, est dynamique et continuera de grossir.

via www.michaelmoore.com

mercredi, juillet 13, 2005

How to Write More Clearly,Think More Clearly, and Learn Complex Material More Easily

Amplifying your intelligence

via kottke

Archéologie numérique

Trop cool! Il y avait un site web de référence technique, www.sqrtools.com, que j'utilisais souvent et je viens de découvrir qu'il n'est plus en ligne. J'étais triste et désemparé jusqu'à ce que je découvre la WayBackMachine. J'y ai entré l'adresse du défunt site web, et j'ai eu accès à des versions archivées du site!

Hugo, alias Nikko Japan

J'ai un nouvel alias, vous pouvez m'appeller Nikko Japan. C'est le nouveau nom que je me suis trouvé sur Ron Mexico Name Generator

Via Emily

The Values and Craft of American Journalism

Clavardage sur le site du Washington Post avec Roy Peter Clark, prof de journalisme aux ÉU et auteur d'un récent essai sur les nouvelles tendances du journalisme américain

Petit extrait qui parle de blog:
Washington, D.C.: There's been much hand-wringing about the effect of blogging on journalism. But it's my observation that the more successful the bloggers become, the more like traditional columnists and journalists they become. That doesn't go for all of them, but the major blogs -- the ones read by thousands per day -- seem to be "professionalizing" themselves. Care to comment?

Roy Peter Clark: I heard a statistic that most new bloggers are teenaged girls writing for their friends. That makes sense to me. And it's a good thing. I agree with your assessment that the most powerful bloggers have begun to adopt a set of practices and standards that begin looking more and more like journalism.

The problem I have with bloggers is that most of them do not go out and find things out -- and don't take enough responsibility for checking what they write. I do realize that this technology has a self-correcting mechanism, especially in the case of gross irresponsibility.

But I think the web log can be an exciting new form of citizen journalism, and that traditional journalism can learn a lot from their emerging popularity.


via Snarkmarket

mardi, juillet 12, 2005

pourboire

Après le pourboire vu par Tarantino, le pourboire vu par le Wall Street Journal.

Via The Obscure Store and Reading Room

London

Sans blague. Je fouillais ma mémoire pour y trouver des blogs londoniens qui me donneraient un point de vue local des événements des derniers jours. J'en fréquente quelques uns surtout grâce à Zoe, une Anglaise vivant en Belgique qui tient un blog que j'adore et qui nous pointe plusieurs blogs Anglais. Puis ça me vient tout d'un coup: t'es trop con Bergeron! Il faut aller voir Random Acts of Reality un blog que je suis allé voir il y a quelques semaines, tenu par un ambulancier travaillant pour... le London Ambulance Service.

Lance vers son 7ième. Scotland Yard fait des raids.

Au risque de paraître trivial et easy going , pendant que Scotland Yard fait une première arrestation, Lance prépare son dernier triomphe. Tiré du site du Tour:
La stratégie est rôdée, Armstrong connaît son sujet sur le bout des doigts. Le rendez-vous était déjà probablement pris depuis longtemps, reconnaissances minutieuses à l’appui, pour Armstrong est ses « boys ». La première grosse étape de montagne a systématiquement été un moment clé dans la construction des six victoires d’Armstrong depuis 1999. Malgré les incertitudes entrevues sur le niveau d’ensemble de l’équipe, sur la forme du « boss », l’étape de Courchevel ne fait pas exception à la règle.
[...]
Mais Ullrich, Basso et Vinokourov sont dans le rythme.

Pas pour longtemps, pense déjà Armstrong, conscient qu’il n’est qu’au début de son festival. La scène du kilomètre 11 a peut-être été répétée à l’entraînement : Popovych, dernier soldat d’Armstrong, lance une attaque et s’écarte. Le chef se charge du reste : le train qu’impose Armstrong est tout simplement insoutenable pour Vinokourov, qui craque le premier. Ullrich, Kloden et Basso ne tiennent pas beaucoup plus longtemps.

Dans le groupe de tête des huit derniers kilomètres, il n’y a plus que la crème : Armstrong, qui assure les relais les plus longs et les plus nombreux, Valverde et Mancebo

orgie de citations

Good Quotations by Famous People des tonnes de citations en anglais. J'en tire une qui me décrit malheureusement trop bien:

"I'm living so far beyond my income that we may almost be said to be living apart."
- e e cummings (1894-1962)


Encore via www.robhyndman.com qui vient par le fait même de se trouver une place dans mon Blogroll!

Ah! Et puis une autre, allez:
"The only difference between me and a madman is that I'm not mad."
- Salvador Dali (1904-1989)


Une dernière, promis (pour l'instant):
"I don't want to achieve immortality through my work; I want to achieve immortality through not dying."
- Woody Allen (1935-)

offshoring blues

Mon pote JS me disait récemment que ma carrière de développeur tirait à sa fin, que le offshoring drainerait tout vers l'Asie. Je mettais un bémol à ses affirmations en disant que la tendance de donner le développement à contrat à des shops en Inde s'essouflait déjà et qu'il y a de gros problèmes liés au processus, sans compter que les Indiens ajuste les prix et que ce n'est pas si cheap comme cheap labor. Je lisais même il y a plusieurs mois, que des compagnies indiennes prennent des contrats d'impartition informatique de compagnies américaines... pour les faire faire par des Chinois! Il semble que d'autre voix disent la même chose dans Fortune (via www.robhyndman.com), quand même.


Ceci étant dit, je suis conscient que JS aime provoquer le débat en disant des choses comme: "Ta job? C'est fini en Amérique", alors que j'en suis à ma 8ième bière.

Global Voices Online

Global Voices Online
Global Voices is an international effort to diversify the conversation taking place online by involving speakers from around the world, and developing tools, institutions and relationships to help make these voices heard.

via Snarkmarket

Lecture sur le Tour et son Maître

Je vous ai déja dit tout le bien que je pense du magazine Outside auquel je suis abonné depuis plusieurs années. Le dernier numéro contient une entrevue avec Lance.

Il y a une section sur le Tour où je vous conseille l'extrait d'un nouveau livre sur la victoire 2004 du Texan.

Le livre, Lance Armstrong's War est de Daniel Coyle et mon anniversaire est dans 2 semaines. Amazon.ca peut sûrement livrer en quelques jours si vous ne savez toujours pas quoi m'offrir.

Citation du jour; Nina Simone

C'est cool les citations quand on n'a pas trop le temps d'écrire. Aujourd'hui je vous tire une perle de la chanson Love Me or Leave Me de la Grande Nina Simone:
I'd rather be lonely than happy with somebody else

lundi, juillet 11, 2005

Le Tour de France

Sur LVSPC, on n'aime pas le vélo que lorsque pratiqué à Saint-Trop' sans petite culotte. On est aussi des fans d'Armstrong et du vélo pratiqué en peloton à 50 km/h. Pour suivre le Tour depuis le Québec la recette est simple: Foglia tous les matins dans La Presse et le site du Tour pour suivre les étapes en direct. Les 2 dernières années j'ai suivi le Tour de cette façon, en direct du bureau, et le plus difficile a été de contenir mes exclamations pendant les chevauchées alpines du Grand Lance.

postsecret

PostSecret.com is mother lode of confessions
via The Obscure Store & Reading Room

Zombies à Montréal

Les morts-vivants contre Donjons et Dragons.

via Mikel, via yulblog.

Party d'adieu sanglant

On finit par reconnaître instantanément de multiples formes de pleurs d'enfants. Ils pleurent pour dire leur fatigue d'une façon, pour faire chier papa ou clamer leur tête de cochon d'une autre. Ils communiquent leurs petits bobos et, trop souvent, leur réelle tristesse avec des cris et des larmes que papa et maman décodent sans hésitation.

Hier soir en préparant des sandwiches avec mon épouse dans l'étouffante chaleur de la canicule québécoise, le cri de mon fils de 6 ans ne faisait place à aucune équivoque. Notre sang s'est arrêté, l'adrénaline a afflué; nous savions, avant de le voir, que notre fils qui jouait dehors avait eu un accident sérieux. Nous accourons à la porte arrière. Il entre dans la cuisine dans un cri déchirant. Il est couvert de sang. Il en a dans les cheveux, il tient son petit bras et le plancher de la cuisine se couvre rapidement de sang. Le sang de mon fils de 6 ans. Mais laissez-moi vous raconter cette journée depuis le début.

La nuit précédente j'ai été réveillé par un magnifique concert de tonnerres et de pluie douce. J'ai un moment penser que le fantôme de Jim Morrison passerait me voir tellement ce réveil nocturne sonnait comme l'intro de Riders on the storm. Bel orage, mais ça m'a complètement réveillé et entre la chaleur moite et une foutue cervicobrachialgie qui ma fait mal depuis un mois, je n'arrivais à me rendormir que beaucoup plus tard. Je me suis donc levé hier matin, amorti par la chaleur et une très mauvaise nuit de sommeil. Bof. Comme je le mentionais récemment c'est tranquille au bureau, je me la coulerai douce et on passera du bon temps ce soir pour la party prévu dans ma campagne lointaine. Grand naïf va.

J'adore l'expression anglaise "When it rains, it pours", il ne pleut pas, il ne pleut pas, il ne pleut pas, puis tout d'un coup c'est le déluge. Au bureau le déluge a frappé. Gros problème, gros stress toute la journée. Je reste le plus tard possible, puis je quitte un peu à reculons car je pars sans que le problème soit réglé et que je laisse mon collègue et ami, tout seul pour boucler la journée. Mais j'ai un souper de famille ce soir. En effet, mon frère, son épouse et leurs 4 enfants déménagent aujourd'hui dans leur nouvelle maison. Nous étions copropriétaire d'un duplex depuis 6 ans. Nos 7 enfants sont donc très proches, et nous avons décidé de faire un beau party de départ.

J'arrive donc avec un peu de retard, il fait très chaud, très humide et il n'y a pas un semblant de vent, ce qui est rare dans mon coin de paradis entre le fleuve et les champs. Nous commençons le lunch la sueur au front, quand le cri de mon ti-loup nous glace dans la canicule. Il s'amusait à poursuivre son cousin et sa cousinne, des jumaux de 4 ans, dans la cabane vidée en prévision du déménagement. Le petit cousin verrouille la porte. Mon fils qui a déjà vu les grands ouvrir la porte mal verrouillée par un coup de pied, tente de la forcer en y fonçant tête première. Cette détermination pourra sûrement lui servir dans la vie, mais en l'occurence elle servit à fracasser l'énorme vitre avec sa tête et son bras gauche, d'où le cri mentionné au deuxième paragraphe.

Je suis un type calme. Ma femme et moi avons été sauveteur dans notre jeunesse, nous avons donc la formation et l'expérience pour réagir à une situation semblable. Grand naïf re-va. La fibre paternelle est plus forte que la fibre premier soin et mon premier réflexe a failli me faire hurler plus fort que mon fils. Jos Cool était à un cheveu de la panique. Ne connaissant pas l'origine et la location exacte des coupures, je m'imagine le pire et je cherche le téléphone pour appeller une ambulance. Je respire un bon coup et je réalise que mon fils se calme lentement en voyant sa mère et son père s'occuper de lui. Le saignement semble sous contrôle. Nous l'amènerons à l'hôpital, qui n'est qu'à trois minutes, nous-mêmes.

J'ai 2 autre filles. Ma belle-soeur offre de s'en occuper pendant que nous allons à l'hôpital. Je n'en vois qu'une. Je panique un instant pensant que l'autre, introuvable, se vide silencieusement de son sang quelque part. Je crie son nom, elle accourt de chez la voisine. En me voyant sortir avec son petite frère couvert de sang dans les bras elle éclate en sanglot. Je la calme et monte dans la voiture, le petit et sa mère à l'arrière. En voyant ma plus vieille qui prend place dans l'auto je lui dit de sortir, ta tante va s'occuper de toi. Non, me dis la mère, elle vient avec nous, elle vient de se faire mordre par le chien de la voisine! Ceci n'est pas une fiction mes amis! Nous arrivons donc à l'urgence avec deux enfants blessés dans des accidents distincts arrivés en même temps. When it rains, it pours.

Je suis retourné à la maison après avoir laissé les mousses et ma douce à l'hôpital. Ma belle-soeur avait ramassé le sang. J'ai fini les sandwiches, mais la fête manquait d'entrain. Après avoir fait la vaisselle, je suis aller attendre mes éclopés avec mon autre fille, miraculeusement épargnée de cette soirée bordélique.

Au fil d'arrivée, nous aurons une frousse réelle avec une coupure à la tête collé par un médecin très gentil, 2 douzaines de points de suture sur un tout petit bras et un traitement d'antibiotique pour la morsure du petit chien comme souvenirs.

samedi, juillet 09, 2005

coucou, je suis vivant

Désolé de vous négliger, mais je suis en vacances jusqu'au 11 juillet, et j'ai des problèmes avec mon internet à la maison. Je vous raconterai ça. À bientôt.