On revient toujours à la question de la langue au Québec. Il y en a que ça achale, mais c'est comme être achalé par la couleur de vos yeux les copains: que voulez-vous y faire. C'est là, omniprésent, et toujours hautement émotif. Il y en a qui sont fiers de leut langue, pour moi ce n'est pas vraiment une question de fierté. Peut-être suis-je ingrat face aux combats qu'ont dû mener les générations précédentes pour que le français soit toujours vivant en Amérique? Sans doute, devrais-je avoir une certaine fierté pour le résultat du combat. Mais personnellement, ce n'est pas une question de fierté, mais d'identité. C'est que je suis. Suis-je fier de ce que je suis. Ben oui, mais je ne paraderai pas avec des drapeaux pour vous le claironner. Mais, ça c'est ma personnalité et un héritage de mes parents (je développe dans le
4 ième commentaire de ce billet de
Medhi.
Bon, ce préambule est confus et me confirme que je n'ai pas ce qu'il faut pour présenter clairement des billets à saveur politique. Je vais continuer à vous parler de tout et de rien, et il faudra lire entre les lignes pour trouver la politique sur LVSPC! Ce que je voulais aborder avec vous ce matin, c'est la richesse de bien comprendre plus d'une langue. En fait je voulais simplement vous donner un autre lien sur un site anglais qui me fait rire, et me voilà empêtré dans mon identité et un billet qui enfle et qui fera que plusieurs d'entre vous ne se rendront même pas au foutu lien en question. Tant pis pour les zappeux, comme d'habitude, ils manqueront le plaisir réservé aux lecteurs patients. Donc, vais-je y arriver, le site
Things My Girlfriend and I Have Argued About est tordant. C'est aussi un phénomène internet avec 3.5 millions de visiteurs à ce jour! Le gars fait juste recenser les sources de disputes entre sa femme et lui. Et c'est de l'humour Anglais à son meilleur, et pour apprécier l'humour Anglais (et l'humour Juif New-Yorkais, et
Drink at Work et David Letterman), bien il faut comprendre l'anglais. Élementaire.
Souvent j'écoute de la musique et je me dis: "Si seulement ma mère comprenais mieux l'anglais, elle tripperait sur cette artiste." Ma mère répondrais sûrement: "Ben oui, mais j'ai en masse d'artistes à découvrir en français". C'est vrai, mais c'est autre chose. Il y des nuances, des sensibilités, des idées, qui passent différement d'une langue à l'autre. Et j'aimerais les connaître toutes! Quand je lis
Boulgagov en traduction, je rêve d'apprendre le russe pour le lire dans sa langue. Quand j'écoute la musique brésilienne, je veux me mettre au portugais. Quand j'entend des gens dire qu'ils veulent que leurs enfants parlent anglais, ou espagnol (ou même madarin!) pour qu'ils puissent avoir une bonne job plus tard. J'acquiesce avec le sourire. Mais je trouve l'objectif franchement rigolo; si je veux que mes enfants parlent plusieurs langues, c'est pour qu'ils aient la chance de parler avec plus d'amis! (Je vous ai déjà dit que je suis un grand naïf?).
Bref, ce
site (trouvé grâce à
Idle Words, d'ailleurs appréciez le sous-titre de ce site "brevity is for the weak", ça s'applique drôlement bien à mon billet de ce matin! Vous ne comprenez pas? Qu'est-ce que je disais!...) est super drôle. Court extrait qui m'ont presque fait cracher mon café ce matin:
Margret and I are going up a mountain, side by side, on a drag lift in Germany. The white noise of the snow under our skis is the only sound until Margret begins to speak.
Margret - 'This woman - "Hannah", is it? - what's she like?'
Mil - 'She seems OK.'
Margret - 'How old is she.'
Mil - 'About thirty, I think.'
Margret - 'What colour is her hair?'
Mil - 'Black.'
Margret - 'Does she smoke?'
Mil - 'Yes.'
Margret - 'YOU WANT TO SLEEP WITH HER, DON'T YOU?'
Perfectly put into practice there, you can see, Sherlock Holmes's rule that, "Once you have eliminated the impossible, whatever remains, however improbable must be the truth."
I came home from work on Friday and, as I wearily opened the door into the house, Second Born, Peter, heard me entering and poked his head out of the living room.
'Hello, Papa - I've missed you,' he shouts. From within the living room Margret's voice calls out to him 'No you haven't, Peter.'